meeting vendredi 30 mars

Publié le par lcr 22

 
Pour que nos vies valent plus que leurs profits
 

A l’issue du parcours du combattant imposé aux prétendus « petits candidats », Olivier Besancenot a recueilli les 500 parrainages nécessaires pour l’élection présidentielle. Malgré une loi qui vise à protéger le monopole des grands partis institutionnels, en particulier l’UMP et le PS, Olivier Besancenot sera candidat grâce à la ténacité des militantEs de la LCR et à l'engagement des maires qui ont bravé l’interdit.
Il sera le porte-parole du mécontentement des travailleurs, candidat pour le partage des richesses, contre le chômage et la précarité, pour les salaires, contre les discriminations, pour une véritable démocratie, celle des mobilisations et des luttes.
 
Contre Sarkozy, arriviste démagogue
Après avoir feint de vouloir défendre les salariés déçus par la gauche, Sarkozy, menacé aujourd'hui par la montée de Bayrou, reprend la politique de l’extrême droite en annonçant un « Ministère de l'immigration et de l'identité nationale ». Il flatte les préjugés racistes et xénophobes, fonds de commerce de Le Pen, en tentant d’opposer les travailleurs entre Français et immigrés comme si nous n’étions pas tous, d’une façon ou d’une autre, des enfants d’immigrés.
Il revient à sa vraie nature, celle d’un démagogue populiste, avide de pouvoir, empressé à servir le Medef et les riches contre les travailleurs et les pauvres.
 
Ségolène Royal, la dérive libérale
Si la candidate du PS semble incapable de réagir, cela ne tient pas à sa personnalité, mais à la politique du PS, celle que ses leaders ont tous mise en œuvre par le

passé. Afin de «  réconcilier les Français et les entreprises », cette politique, favorable au patronat, s’adapte à la mondialisation financière, à l’Europe capitaliste. La crise d’Airbus a rappelé les responsabilités du PS dans sa privatisation.
C’est pour cela que Ségolène Royal a bien du mal à convaincre. Lutter contre Sarkozy et la droite, suppose une alternative qui rompe avec leur politique, en osant s’en prendre au pouvoir des financiers et des patrons. Ségolène Royal, le Parti socialiste s’y refusent et c’est bien pour cela qu’ils sont désarmés contre la droite et laissent le terrain à Bayrou.
 
Une alternative anticapitaliste
Face à la droite dure de Sarkozy et à la gauche molle de Royal, on assiste à l’étonnante ascension de Bayrou, vieux politicien de droite, qui rêve de ramasser les voix de tous les déçus, en se disant, ni de droite, ni de gauche, au centre.
Contre Sarkozy, la droite et l’extrême droite, contre le Medef, nous voulons permettre à la révolte des classes populaires, à leurs inquiétudes de se faire entendre. Olivier Besancenot est le candidat de la rupture avec les politiques passées qui ont conduit au chômage, à la précarité, au recul du pouvoir d’achat et à l’aggravation des inégalités, le candidat qui combat pour l'interdiction des licenciements, pas de revenu inférieur à 1500€ net, la fin des discriminations.
 
Il est candidat pour une politique qui ose remettre en cause les intérêts des grands patrons, des banques et de la finance.
Il est candidat pour une alternative anticapitaliste
Mais qui est Daniel Bensaid ???
Daniel Bensaïd, (né en 1946 à Toulouse) est un leader du mouvement trotskyste en France. Il a participé à la révolte de Mai 68 lors de ses études à l'Université de Nanterre.
Bensaïd est maintenant un théoricien de la Ligue communiste révolutionnaire et membre du secrétariat unifié de la IVe Internationale. Il est professeur de philosophie de l'Université de Paris-VIII. Il est connu pour ses études sur Walter Benjamin et Karl Marx, ainsi que pour une analyse récente du post-modernisme français. Celui-ci est ainsi critiqué dans Les irréductibles, à partir d'une mise au jour de ses implications philosophiques et politiques.
Il rédige régulièrement des articles pour le périodique La gauche.
Militant à la Ligue communiste révolutionnaire, est maître de conférences de philosophie à l’université de Paris-VIII. Il a notamment publié Le Pari mélancolique (Fayard, 1997) et Marx l’intempestif : grandeurs et misères d’une aventure critique (XIXe-XXe siècle) (Fayard, 1995). Militant et philosophe, il a récemment publié Une lente impatience (Stock, 2004), Un monde à changer (éd. Textuel, 2003), Passion Karl Marx (éd. Textuel, 2001), Éloge de la résistance à l’air du temps (Textuel, 1999) et Fragments Mécréants sur les Mythes Identitaires et la République Imaginaire  (éd.Lignes et Manifestes, 2005).
 
 

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